𝐌𝐢𝐬𝐞 𝐞𝐧 œ𝐮𝐯𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐫𝐞́𝐬𝐨𝐥𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧 𝟏𝟑𝟐𝟓 𝐝𝐮 𝐂𝐨𝐧𝐬𝐞𝐢𝐥 𝐝𝐞 𝐬𝐞́𝐜𝐮𝐫𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐞𝐬 𝐍𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐔𝐧𝐢𝐞𝐬, 𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐚𝐫𝐫𝐨𝐧𝐝𝐢𝐬𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐎𝐮𝐚𝐠𝐚𝐝𝐨𝐮𝐠𝐨𝐮 𝐬’𝐢𝐧𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐦𝐢𝐞𝐮𝐱 𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐢𝐛𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧.

Ces dernières années le Burkina Faso est confronté à des conflits de plusieurs ordres. Par ailleurs, depuis 2015, le pays connait un autre type de conflit qui sont le fait des attaques terroristes et des représailles. L’ensemble de ces conflits engendre d’énormes conséquences à savoir la perte en vies humaines, des déplacements massifs des populations, la fragilisation du tissu social, etc. en témoigne le conflit inter communautaire survenu dans différentes localités du Burkina Faso.
Dans ces contextes, ce sont les femmes et les enfants qui paient le lourd tribut alors qu’elles sont moins impliquées dans les cadres et instances de recherches de la paix. Cela est due aux facteurs socio-culturels qui maintiennent la femme au dernier rang, à un manque de volonté politique et surtout la méconnaissance des femmes en ce qui concerne leurs droits. Malgré l’existence des lois et textes existant favorable aux droits humains des femmes, on note une forte accentuation des violences faites aux femmes qui est un frein à la participation de la femme à l’animation de la vie communautaire.

Cependant, fort est de constater que le niveau de mise en œuvre de ces résolutions reste peu satisfaisant à cause des obstacles importants auxquels les femmes et les filles sont confrontées pour réaliser leur potentiel, largement attribuables à des normes sociales profondément ancrées. De manière préoccupante, près de la moitié de la population mondiale estime que les hommes font de meilleurs dirigeants politiques que les femmes. Malgré les efforts déployer ça et là, les femmes continuent de faire face à des discriminations et à des obstacles, notamment en raison de des normes culturelles et sociales.