Ce mercredi 17 juillet 2024, les femmes de l’arrondissement n⁰6 de la commune de Ouagadougou ont tenu des cadres d’échanges avec la présence des femmes leaders, des responsables administratifs, les membres d’observatoire provinciaux et sectoriels, les responsables de services sociaux, pour discuter autour d’une table ronde de la place des femmes dans les institutions politiques, leur responsabilisation et de réfléchir à la manière dont elles pourront participer au développement.
Conduite par Association cœur des Femmes Actives pour le Développement (ACFAD), sous la coordination de Abefab Burkina, cette activité entre dans le cadre de la réalisation du projet soutenu par African Women’s Development Fund (AWDF) et visait non seulement à échanger sur les difficultés liées à la faible implication des femmes dans nos institutions mais aussi et surtout proposer des solutions afin de changer cela pour que cette implication soit effective ici au Burkina Faso.

Selon l’avis partagé des participants, les difficultés liées à la faibles représentativité des femmes dans nos organisation politiques sont diverses. Pour certains il y’a les pesanteurs socio-culturelles qui a tendance à garder les femmes en arrière plan à cela s’ajoute la réticence ou plus loin encore la peur des femmes à se confronter aux hommes. Pour d’autres cela serait lié à  l’éducation formelles et sociétales, le manque de soutient mutuel entre les femmes, etc.

Outre cet diagnostic qui visait à déballer les causes de la faible représentativité des femmes dans les institutions politiques, il était également nécessaire de proposer des solutions afin de reverser cette tendance et  propulser les femmes au devant de la scène. Pour ce faire, le changement des mœurs ancestraux s’impose. il faut  arriver à briser cette barrière de pensés féodales qui dit que la place de la femme c’est dans le foyer au côté de son homme et ses enfants. Aussi un soutient franche entre les femmes doit s’imposer. Pour cela il faudrait passer par les mouvements de sensibilisation massives. il faudrait également mener des plaidoyers auprès des détenteurs de décisions politiques afin qu’ils prennent les femmes en compte dans les institutions et les responsabiliser davantage. 

Madame TOU/SOALLA Marceline, Présidente de l'association Action Communautaire pour le Bien-Etre de l'Enfant et de la Femme.
Mme TOU/SOALLA Marceline, Présidente de l’association Action Commune pour le Bien-Etre de l’Enfant et de la Femme (ABEFAB).
Madame TRAORE/SANON Elise, Présidente de l'Association Cœur de Femme Active pour le Développement (ACFAD).
Mme TRAORE/SANON Elise, Présidente de l’Association Cœur des Femmes Active pour le Développement (ACFAD)
Participant à ce cadre d'échange.

La femme a son mot à dire et elle peut contribuer réellement au développement de notre pays, le coup de cœur des femmes.

En précision cette rencontre ne se limitera pas seulement qu’à l’arrondissement 6 mais s’étendre aussi dans les autres arrondissement tels que dans l’arrondissement N°3 de la commune de Ouagadougou dans les jours à venir.